ANSM - Mis à jour le : 22/11/2023
IOMERON 300 (300 mg Iode/mL), solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Ioméprol ......................................................................................................................... 612,00 mg
Quantité correspondant à iode ......................................................................................... 300,00 mg
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Flacon monodose, exceptés les flacons de 200 mLet 500 mL en présentation multidoses.
Osmolalité à 37°C : 521 mOsmol/kg H2O
Viscosité à 20 °C : 8,1 mPa.s., à 37°C : 4,5 mPa.s
pH : 6,5 à 7,2
4.1. Indications thérapeutiques
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Urographie intraveineuse, phlébographie périphérique, scanographie du cerveau et du corps, cavernographie, angiographie numérisée par voie intraveineuse, angiographie conventionnelle, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, angiocardiographie, artériographie coronaire sélective conventionnelle, cholangiographie par voie endoscopique, arthrographie, hystérosalpingographie, fistulographie, discographie, galactographie, dacryocystographie, sialographie, cholangiographie rétrograde, urétérographie rétrograde, pyélo-urétérographie, myélographie.
4.2. Posologie et mode d'administration
Doses conseillées | ||
Urographie intraveineuse | Adultes Nouveau-nés Nourrissons Enfants | 50-150 mL 3,0-4,8 mL/kg 2,5-4,0 mL/kg £ 1 an 1,0-2,5 mL/kg > 1 an |
Phlébographie périphérique | Adultes : | 10-100 mL la dose peut être répétée si nécessaireb (10-50 mL pour les membres supérieurs, 50- 100 mL pour les membres inférieurs). |
Scanographie du cerveau | Adultes : Enfantsa | 50-200 mL |
Scanographie du corps | Adultes : Enfantsa | 100-200 mL |
Cavernographie | Adultes : | jusqu'à 100 mL |
Angiographie numérisée par voie intraveineuse | Adultes : Enfants a : | 100-250 mL |
Angiographie conventionnelle | ||
Artériographie membres supérieurs | Adultes b | |
Artériographie membres inférieurs et pelvienne | Adultes b | |
Artériographie abdominale | Adultes b | |
Artériographie de l'aorte descendante | Adultes b | |
Angiographie pulmonaire | Adultes : | jusqu'à 170 mL |
Angiographie cérébrale | Adultes | jusqu'à 100 mL |
Artériographie en pédiatrie | Enfants a | Jusquà 130 mL |
Artériographie interventionnelle | Adultes b Enfants a | |
Myélographie | Adultes | 8-15 mL |
Angiographie numérisée par voie intra-artérielle | ||
Cérébrale | Adultes : Enfants a | 30-60 mL pour une vue générale, 5-10 mL en cas d'injection sélective |
Thoracique | Adultesb : | 20-25 mL (aorte) à répéter si nécessaire 20 mL (artères bronchiales) |
Crosse aortique | Adultes c | |
Abdomen | Adultes c | |
Aortographie | Adultes c | |
Aortographie translombaire | Adultes b | |
Artériographie périphérique | Adultes : Enfants a | 5-10 mL en cas d'injection sélective, jusqu'à 250 mL |
Interventionnelle | Adultes : Enfants a | 10-30 mL en cas d'injection sélective, jusqu'à 250 mL |
Angiocardiographie | Adultes b Enfants | 3-5 mL/kg |
Artériographie coronaire sélective interventionnelle | Adultes | 4 - 10 mL par artère à répéter si nécessaire |
Cholangiographie par voie endoscopique | Adultes : | Jusquà 100 mL |
Arthrographie | Adultes : | Jusquà 10 mL par injection |
Hystérosalpingographie | Adultes : | Jusquà 35 mL |
Fistulographie | Adultes | jusqu'à 100 mL |
Discographie | Adultes | jusqu'à 4 mL |
Galactographie | Adultes | 0,15-1,2 mL par injection |
Dacryocystographie | Adultes | 2,5-8,0 mL par injection |
Sialographie | Adultes | 1-3 mL par injection |
Cholangiographie rétrograde | Adultes : | Jusquà 60 mL |
Urétérographie rétrograde | Adultes : | 20-100 mL |
Pyélo-urétérographie | Adultes : | 10-20 mL |
Enfantsa : selon la masse corporelle et l'âge.
Adultesb : ne pas dépasser 250 mL. Le volume de chaque injection dépend de la région examinée.
Adultesc : ne pas dépasser 350 mL
Pour percer le bouchon et aspirer le produit de contraste, il est recommandé dutiliser une aiguille canule. Le produit de contraste doit être aspiré dans la seringue juste avant son utilisation.
Instructions pour lutilisation multipatients à partir de récipients de 200 mL et plus :
Le produit de contraste doit être administré au moyen d'un injecteur automatique agréé pour des utilisations multiples, ou selon une autre procédure approuvée garantissant la stérilité du produit de contraste.
Le bouchon du flacon doit être percé une seule fois.
La connexion entre l'injecteur et le patient (ligne patient) doit être changée après chaque patient.
Les tubulures de connexion et/ou tous les consommables du système d'injection doivent être jetés dès que le flacon de produit de contraste est vide, ou 16 heures après la première ouverture du récipient.
Les instructions du fabricant du dispositif doivent être respectées.
16 heures après première ouverture, tout produit de contraste non utilisé contenu dans le flacon doit être éliminé.
Par voie artérielle :
Les doses moyennes à employer sont variables selon le type d'examen.
La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 mL/kg en injection itérative, sans dépasser 100 mL par injection. La vitesse d'injection est fonction du type d'examen.
Par voie veineuse :
Les doses doivent être adaptées au poids et à la fonction rénale du malade, qui doit être à jeun sans restriction hydrique.
Ioméron nagit pas sur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires, et ninterfère pas sur le plan physicochimique avec les héparines (non fractionnées ou de bas poids moléculaire). Par conséquent, son utilisation ne doit pas modifier lusage dune héparine (non fractionnée ou de bas poids moléculaire) qui pourrait être fait pour prévenir une thrombose, en particulier sur cathéter.
Par voie intrathécale :
Un flacon est destiné à un seul patient. La dose totale diode administrée doit être comprise entre 2,5 et 4 g.
Pour éviter tout risque dincompatibilité physico-chimique, ne pas injecter dautre médication avec la même seringue.
Pendant les procédures de cathétérisme vasculaire, les cathéters doivent être rincés régulièrement.
Prévention de lextravasation : linjection du produit de contraste doit être réalisée avec précaution afin déviter une extravasation.
· Thyréotoxicose manifeste.
· Hystérosalpingographie en cas de grossesse.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
En raison dun possible surdosage, la répétition immédiate dune myélographie suite à un problème technique est contre-indiquée.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
· Quelles que soient la voie dadministration et la dose, un risque allergique existe.
· Le risque dintolérance nest pas univoque quand il sagit de spécialités administrées localement pour lopacification de cavités corporelles :
a) Ladministration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine...) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.
b) Ladministration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans lurine quau plus 5% de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fécès. Par contre en cas daltération de la muqueuse, labsorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. Léventuelle survenue deffets systémiques dose-dépendants est donc fonction de létat de la muqueuse digestive.
c) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible dêtre observé, quelle que soit la voie dadministration.
Donc, du point de vue de la fréquence et de lintensité des effets indésirables, sopposent :
· Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales,
· Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à létat normal.
4.4.1. Mentions générales correspondant à lensemble des produits de contraste iodés
4.4.1.1 Mises en garde :
Tous les produits de contraste iodés peuvent être à lorigine de réactions mineures ou majeures pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes) ou retardées (jusquà 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.
Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d'urgence, incluant de loxygène et un matériel de ventilation manuelle.
Plusieurs mécanismes ont été évoqués :
· toxicité directe sur lendothélium vasculaire et les protéines tissulaires,
· action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de linflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires,
· allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie),
· réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).
Les patients ayant déjà présenté une réaction lors dune précédente administration dun produit de contraste iodé ont un risque augmenté dune nouvelle réaction en cas de ré-administration du même, ou éventuellement dun autre produit de contraste, iodé ou non, et sont donc considérés comme sujets à risque.
Les tests préalables de sensibilité ne sont pas recommandés dans la mesure où les réactions sévères dues au produit de contraste, et pouvant mettre en jeu le pronostic vital, ne sont pas prévisibles à partir des antécédents du patient ou dun test de sensibilité.
Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi « Précautions demploi » Dysthyroïdie)
Il convient de sassurer avant ladministration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier dune exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou dune administration diode radioactif à visée thérapeutique.
En effet, ladministration, quelle quen soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation diode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusquà normalisation de liodurie.
Nouveau-nés, nourrissons, enfants : les nourrissons (âgés de moins d1 an), notamment les nouveau-nés, sont particulièrement prédisposés aux déséquilibres électrolytiques et aux altérations hémodynamiques. Une attention particulière doit être portée sur la posologie, les détails de la procédure et le statut du patient.
Personnes âgées : les personnes âgées présentent un risque particulier de réactions liées à une dose élevée de produit de contraste. Lassociation fréquemment rencontrée de troubles neurologiques et de pathologies vasculaires sévères constitue une complication grave.
4.4.1.2. Précautions d'emploi
4.4.1.2.1. Intolérance aux produits de contraste iodés :
Avant lexamen :
· identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents. Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction dintolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé). Ils nempêchent cependant pas la survenue dun choc anaphylactique grave ou mortel.
Pendant la durée de lexamen, il convient dassurer :
· une surveillance médicale,
· le maintien dune voie dabord veineuse.
Après lexamen :
· après ladministration dun produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves survient dans ce délai.
· le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusquà 7 jours) (cf. rubrique 4.8).
4.4.1.2.2. Insuffisance rénale :
Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale pré-existante. Les mesures préventives sont les suivantes :
· identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisants rénaux, diabétiques, atteints dhyperuricémie, insuffisants cardiaques sévères, porteurs dune gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström et autres paraprotéinémies), drépanocytose, sujets ayant des antécédents dinsuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, nouveau-nés et enfants , sujets âgés athéromateux,
· hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant,
· éviter dassocier des médicaments néphrotoxiques, (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet et, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, lamphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, lifosfamide),
· respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste ou différer tout nouvel examen jusquà la restauration de la fonction rénale initiale,
· prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par de la metformine (Voir section 4.5)
Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre lavis préalable du service dhémodialyse.
4.4.1.2.3. Asthme :
Léquilibrage de lasthme est recommandé avant injection dun produit de contraste iodé.
Les patients utilisant des bêta-bloquants, notamment les patients asthmatiques, peuvent présenter un seuil abaissé dapparition dun bronchospasme et répondre moins bien au traitement par des bêta-agoniste et par ladrénaline, ce qui peut nécessiter lutilisation de plus fortes doses.
4.4.1.2.4. Dysthyroïdie et tests de la fonction thyroïdienne :
La faible quantité diodures inorganiques libres, qui peut être présente dans le produit de contraste peut avoir un effet sur la fonction thyroïdienne : ces effets semblent plus visibles chez les patients présentant une hyperthyroïdie latente ou manifeste, ou un goître. Des poussées dhyperthyroïdie ont été rapportées après administration de produit de contraste iodé.
4.4.1.2.5. Maladies cardiaques et hypertension pulmonaire :
En cas dinsuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, dhypertension artérielle pulmonaire, de valvulopathie, les risques ddème pulmonaire, dischémie myocardique et de troubles du rythme ou de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après ladministration du produit de contraste iodé.
Lhypertension sévère et chronique peut augmenter le risque datteinte rénale suite à ladministration de produit de contraste ainsi que les risques associés à la procédure de cathétérisme.
4.4.1.2.6. Symptômes neurologiques :
En cas dinjection intra-artérielle, le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :
· en raison du risque daggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un dème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice), des tumeurs ou métastases intracrâniennes.
· en cas dutilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à dautres substances.
Les symptômes neurologiques dus à des pathologies cérébrovasculaires dégénératives, ischémiques, inflammatoires ou néoplasiques peuvent être exacerbés par ladministration de produit de contraste. Ces patients présentent un risque accru de complications neurologiques transitoires.
Les injections intravasculaires de produit de contraste peuvent provoquer des vasospasmes et des phénomènes ischémiques cérébraux consécutifs.
4.4.1.2.7. Encéphalopathie induite par produit de contraste :
Des cas dencéphalopathie ont été signalés avec lutilisation de lioméprol (voir section 4.8).
Lencéphalopathie de contraste peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et oedème cérébral dans les minutes ou les heures qui suivent ladministration de lioméprol, et se résout généralement en quelques jours.
Le produit doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant daffections qui perturbent lintégrité de la barrière hémato-encéphalique (BHE), ce qui peut entraîner une perméabilité accrue de la BHE aux produits de contraste et augmenter le risque dencéphalopathie. Si une encéphalopathie de contraste est suspectée, ladministration dioméprol doit être interrompue et une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place.
4.4.1.2.8. Phéochromocytome :
Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste. Un pré-traitement par alpha-bloquants et béta-bloquants est recommandé en raison du risque de crises hypertensives.
4.4.1.2.9. Myasthénie :
Ladministration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.
4.4.1.2.10. Effets indésirables cutanés graves :
Des effets indésirables cutanés graves (EICG), y compris le syndrome de Steven-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET), la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) et le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), qui peuvent mettre la vie en danger ou être mortels, ont été signalés en association avec ladministration intravasculaire de produits de contraste iodés (voir section 4.8).
Au moment de ladministration, les patients doivent être informés des signes et des symptômes et être surveillés de près pour déceler toute réaction cutanée. Si des signes et des symptômes évocateurs de ces réactions sont observés, ladministration de Iomeron doit être arrêtée immédiatement. Si le patient a développé une réaction grave telle quun SSJ, une NET, une PEAG ou un DRESS pendant lutilisation d'IOMERON, ladministration de Iomeron ne doit à aucun moment être reprise pour ce patient.
4.4.1.2.11. Majoration des effets secondaires :
Les manifestations des effets indésirables liés à ladministration de produits de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés dexcitation, lanxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut savérer nécessaire pouvant aller jusquà la sédation.
4.4.1.2.12. Risque dinflammation et extravasation :
Ce produit de contraste doit être injecté avec précaution afin déviter le passage du produit dans lespace périvasculaire. Néanmoins, une extravasation significative peut se produire, en particulier lors de l'utilisation dinjecteurs à pression. En règle générale, cet incident nentraîne aucun dommage tissulaire notable lorsquun traitement conservateur est mis en uvre. Néanmoins, dans des cas isolés, il a été observé de graves lésions tissulaires (notamment des ulcérations) ayant nécessité un traitement chirurgical.
4.4.1.2.13. Population pédiatrique :
Une hypothyroïdie ou une suppression thyroïdienne transitoire pourrait être observée après une exposition aux produits de contraste iodés.
Une attention particulière doit être portée aux patients pédiatriques âgés de moins de 3 ans car la survenue dune hypothyroïdie pendant les premières années de vie pourrait avoir un effet néfaste sur le développement moteur, auditif et cognitif, et pourrait nécessiter un traitement substitutif transitoire par T4. Lincidence de lhypothyroïdie chez les patients âgés de moins de 3 ans exposés à des produits de contraste iodés a été rapportée entre 1,3% et 15% selon lâge des patients et la dose de produit de contraste iodé et est plus fréquemment observée chez les nouveau-nés et les nourrissons prématurés. La fonction thyroïdienne devra être évaluée chez tous les patients pédiatriques âgés de moins de 3 ans après une exposition à un produit de contraste iodé. Si une hypothyroïdie est détectée, la nécessité dun traitement sera évaluée et la fonction thyroïdienne devra être surveillée jusquà sa normalisation.
4.4.2. Mises en garde et Précautions demploi propres à certaines voies dadministration avec diffusion systémique notable
4.4.2.1. Spécialités administrables par voie intra-utérine :
Contre-indications :
Grossesse dans l'hystérosalpingographie.
Précautions d'emploi :
L'exposition aux rayons X des voies génitales féminines doit faire l'objet d'une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
En cas d'inflammation ou d'infection pelvienne aiguë, l'hystérosalpingographie ne peut être réalisée, qu'après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
4.4.2.2. Spécialités injectables par voie intrathécale :
Précautions d'emploi :
L'indication d'une myélographie doit être soigneusem*nt pesée chez les malades ayant un risque épileptogène accru, des antécédents épileptiques.
Les malades sous traitement anticonvulsivant ne doivent pas interrompre leur traitement.
Les manipulations du malade pendant et après l'examen doivent être de faible amplitude. Après l'examen, le malade doit rester allongé, la tête surélevée pendant au moins 8 heures. La surveillance du patient est attentive pendant 24 heures, pendant lesquelles il est recommandé au patient de ne pas se pencher.
4.4.2.3. Pancréatographie rétrograde par voie endoscopique (PRE) en cas de pancréatite aiguë, sauf lorsqu'il y a une indication de sphinctérotomie.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
4.5.1 Interactions avec dautres médicaments
+ Metformine : Afin déviter une acidose lactique chez les patients diabétiques sous traitement avec des agents antidiabétiques oraux de la classe des biguanides (metformine), ces agents doivent être arrêtés dans les cas suivants : avant une administration intra-artérielle dun produit de contraste avec exposition rénale de premier passage, chez les patients dont le DFGe est inférieur à 30 ml/min/1,73 m2 et à qui un produit de contraste est administré soit en intraveineux, soit en intra-artériel avec second passage rénal, ou chez les patients atteints dune insuffisance rénale aiguë, et être réinstaurés uniquement après 48 heures si la fonction rénale na pas changé significativement.
+ Radiopharmaceutiques (cf. rubrique 4-4 Mises en garde) : les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de liode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner dune part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et dautre part une baisse defficacité du traitement par liode 131.
Lorsquune scintigraphie rénale, réalisée par injection de radiopharmaceutique sécrété par le tubule rénal, est prévue, il est préférable de leffectuer avant linjection de produit de contraste.
+ Bêta-bloquants : ces médicaments entraînent une baisse de lefficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit être informé avant linjection de produits de contraste iodés et disposer des moyens de réanimation.
+ Interleukine 2 : il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par linterleukine 2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou, plus rarement, hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.
Autres médicaments : évaluer larrêt des médicaments diminuant le seuil épileptogène jusquà 24 heures après une injection intrathécale de produit de contraste ou chez les patients présentant des troubles de la barrière hémato-encéphalique (voir la rubrique 4.4 Symptômes neurologiques)..
Les traitements anticonvulsivants ne doivent pas être arrêtés et doivent être administrés à la dose optimale.
4.5.2. Autres formes dinteraction
Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et lurine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines, de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent lexamen.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Embryotoxicité
Les études effectuées chez lanimal nont pas mis en évidence deffet tératogène. En labsence deffet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans lespèce humaine nest pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans lespèce humaine se sont révélées tératogènes chez lanimal au cours détudes bien conduites sur deux espèces.
Ftotoxicité
La surcharge iodée ponctuelle consécutive à ladministration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie ftale si lexamen a lieu après 14 semaines daménorrhée.
Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à ladministration ponctuelle dun produit de contraste iodé dans le cas où lindication de lexamen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.
Il est recommandé de surveiller la fonction thyroïdienne des nouveau-nés qui ont été exposés au iomeprol in utero.
Mutagénicité et fertilité
Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction nont pas montré deffet sur la reproduction, la fertilité ou le développement ftal et post-natal.
Une administration ponctuelle de produit de contraste iodé à la mère ne nécessite pas l'interruption d'allaitement.
Fertilité
Sans objet
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ioméron na aucun effet ou un effet négligeable sur laptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
4.8.1 Administration intravasculaire
Les patients adultes inclus dans les essais cliniques avec administration intravasculaire sont au nombre de 4 739.
Adultes
Classe système organe | Effets indésirables | |||
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) | Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) | Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) | Fréquence ne pouvant être déterminée | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Thrombocytopénie Anémie hémolytique | |||
Affections du système immunitaire | Réaction anaphylactoïde et dhypersensibilité | |||
Affections endocriniennes | Hyperthyroïdie | |||
Affections psychiatriques | Anxiété | |||
Affections du système nerveux | Céphalées Vertiges | Présyncope | Perte de conscience Accident ischémique transitoire Agitation Confusion Amnésie Troubles du langage Paresthésie Parésie Paralysie Convulsions Coma Dysgueusie Somnolence Encéphalopathie induite par le produit de contraste** | |
Affections oculaires | Troubles visuels Cécité transitoire | |||
Affections cardiaques | Extrasystoles | Tachycardie Bradycardie | Arythmie Fibrillation ventriculaire ou auriculaire Bloc auriculo-ventriculaire Insuffisance cardiaque Angor Infarctus du myocarde Arrêt cardiaque | |
Affections vasculaires | Hypertension | Hypotension | Malaise vagal Vasodilatation Collapsus cardio-vasculaire Cyanose Thrombose coronaire Embolie coronaire Vasospasme*** Ischémie*** | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée | Eternuements Toux Sensation de gorge serrée Bronchospasme Arrêt respiratoire dème du poumon Syndrome de détresse respiratoire aiguë dème laryngé dème pharyngé Asthme | ||
Affections gastro-intestinales | Nausées Vomissem*nts | Douleurs abdominales Hypersalivation Hypertrophie des glandes salivaires Diarrhées Dysphagie | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Prurit Erythème Urticaire | Rash | Pustulose exanthématique aiguë généralisée Angiodème Hypersudation Syndrome de Stevens-Johnson Nécrolyse épidermique toxique Érythème polymorphe Syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Tremblements Douleurs dorsales | |||
Affections du rein et des voies urinaires | Insuffisance rénale aiguë**** | |||
Troubles généraux et anomalies au site dadministration | Sensation de chaleur | Douleur thoracique Réaction au point dinjection* | Asthénie Rigidité Pyrexie | Malaise Sensation locale de froid |
Investigations | Augmentation transitoire de la créatininémie | Modifications mineures de lECG Elévation du segment ST |
* Les réactions au point dinjection incluent la douleur au point dinjection, et le gonflement. Dans la majorité des cas, elles sont consécutives à une extravasation du produit de contraste Elles sont en général transitoires et régressent sans séquelles. Des cas dextravasation avec inflammation, nécrose cutanée et parfois développement dun syndrome du compartiment ont été rapportés.
** Lencéphalopathie peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et dème cérébral.
*** Un vasospasme et une ischémie consécutive ont été observés pendant les injections intra-artérielles de produit de contraste, en particulier après une angiographie coronarienne et cérébrale, souvent liés à la procédure, et probablement déclenchés par la pointe du cathéter ou la pression excessive de ce dernier.
**** Une insuffisance rénale transitoire avec oligurie, protéinurie et augmentation de la créatinine sérique peut se développer, en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale. En cas dinjection extravasculaire, une réaction tissulaire peut se développer dans de rares cas.
Population pédiatrique
Lexpérience chez lenfant est limitée. Les essais cliniques ont porté sur 184 enfants. Le profil de tolérance est comparable chez lenfant et ladulte. Une hypothyroïdie transitoire peut survenir chez le nouveau-né, en particulier chez le prématuré ou le nouveau-né de petit poids de naissance, et chez les enfants (0 à 3 ans), exposés à liomeprol.
4.8.2. Administration intrathécale
Adultes
Les patients adultes inclus dans les essais cliniques étaient au nombre de 388.
Les effets les plus fréquemment observés après administration intrathécale de Ioméron ont été des maux de tête, vertiges, nausées, vomissem*nts et douleurs dorsales. Ces effets sont généralement légers à modérés et transitoires. Les céphalées peuvent dans de rares cas durer plusieurs jours.
La plupart des effets surviennent en quelques heures (3 à 6 heures) après la procédure, conséquence de la diffusion du produit de contraste dans le liquide céphalo-rachidien vers lespace intravasculaire. La plupart des réactions surviennent dans les 24 heures qui suivent linjection.
Classe Système organe | Effets indésirables | |||
Très fréquent (≥ 1/10) | Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) | Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) | Fréquence ne pouvant être déterminée* | |
Affections du système immunitaire | Réaction anaphylactoïde | |||
Affections du système nerveux | Céphalées | Vertiges | Perte de conscience Paraparésie Paresthésie Hypoesthésie Somnolence | Epilepsie Encéphalopathie induite par le produit de contraste* |
Affections vasculaires | Hypertension | Hypotension Vasodilatation | ||
Affections gastro-intestinales | Nausée Vomissem*nts | |||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Hypersudation Prurit | Rash | ||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Douleurs dorsales Douleurs dans les extrémités | Raideur des muscles et du squelette Douleur dans la nuque | ||
Troubles généraux et anomalies au site dadministration | Réaction au point dinjection* | Sensation de chaleur Pyrexie |
* Lencéphalopathie peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et oedème cérébral.
** Les réactions au point dinjection incluent la douleur, linconfort et la sensation de chaleur au site dinjection
Population pédiatrique
Aucun essai clinique na été réalisé chez lenfant par voie intrathécale. Aucun effet indésirable na été rapporté après ladministration intrathécale de Ioméron après commercialisation.
4.8.3 Administration dans les cavités corporelles
Après administration dans les cavités corporelles dun produit de contraste iodé, le produit de contraste est lentement absorbé depuis la zone dadministration dans la circulation systémique et est ensuite éliminé par voie rénale.
Une augmentation des amylases sanguines est fréquente après ERCP. De très rares cas de pancréatite ont été rapportés.
Les réactions rapportées après arthrographie ou fistulographie sont généralement liées aux manifestations irritatives qui sajoutent à linflammation préexistante des tissus.
Les réactions dhypersensibilité sont rares, généralement légères et sous la forme de réactions cutanées. Toutefois le risque de réaction anaphylactoïde sévère ne peut être exclu.
Comme avec les autres produits de contraste iodé, des douleurs pelviennes et un malaise peuvent survenir après une hystérosalpingographie.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours.
Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.
En cas de surdosage accidentel par voie intrathécale, il convient de surveiller attentivement lapparition de signes et de symptômes de perturbations du SNC chez le patient pendant au moins 24 heures. Ces signes peuvent être : une hyperréflexie croissante ou des crises tonico-cloniques, jusquà des crises dépilepsie généralisées, une hyperthermie, une stupeur, un coma et une dépression respiratoire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Produit de contraste, code ATC : V08AB10
Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Injecté par voie vasculaire, le produit se répartit dans le système vasculaire et l'espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie et sans perturber l'équilibre hémodynamique. La distribution se fait selon un modèle bi-compartimental, avec une phase de distribution rapide et une phase d'élimination plus lente. Chez le volontaire sain, les demi-vies moyennes de distribution et d'élimination du ioméprol sont, respectivement, de 23 +/- 14 minutes et de 109 +/- 20 minutes.
L'élimination sous forme inchangée parce que non métabolisée, rapide, est rénale par filtration glomérulaire. La diurèse osmotique est particulièrement réduite par la faible osmolalité des solutions.
Cette biodisponibilité entraîne la possibilité de visualiser en radiologie le système vasculaire et l'appareil urinaire.
Lorsque la fonction rénale est normale, l'excrétion urinaire cumulative, exprimée en pourcentage de la dose administrée, est d'environ 24 à 34% après 60 minutes, 84% après 8 heures, 87% après 12 heures et 95% dans les 24 à 96 heures suivant l'administration.
En cas d'insuffisance rénale, la demi-vie d'élimination est prolongée en fonction du degré d'insuffisance. Une élimination hétérotrope se produit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. L'ioméprol ne se lie pas aux protéines plasmatiques ; il est dialysable.
Administration intrathécale : après administration intrathécale, le ioméprol est complètement absorbé du liquide cérébrospinal en 3 à 6 heures. La demi-vie délimination du ioméprol varie entre 8 et 11 heures et est indépendante de la dose administrée. Les concentrations plasmatiques sont quantifiables jusquà 24 heures après ladministration chez 93% des patients. Il est totalement excrété de lorganisme par les reins sous forme inchangée. La majorité de lexcrétion urinaire se fait dans les 24 heures après administration, avec un faible pourcentage résiduel dans les 24 48 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les effets observés au cours des études précliniques n'ont été observés qu'à des doses très supérieures à celles utilisées chez l'homme, et donc de peu de signification en pratique clinique.
Les résultats des études chez le rat, la souris et le chien mettent en évidence que l'ioméprol présente, après administration intraveineuse ou intra-artérielle, une toxicité aiguë comparable à celle observée avec les autres produits de contraste non-ioniques, ainsi qu'une bonne tolérance systémique après administration intraveineuse répétée chez le rat et le chien.
Trométamol, acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.
En labsence détudes de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec dautres médicaments.
3 ans pour les trousses de 50 mL, 100 mL et de 150 mL.
5 ans pour les autres présentations.
En cours dutilisation : la stabilité physicochimique a été démontrée pendant 16 heures à 25°C pour les conditionnements de 200 mL et 500 mL. Dun point de vue microbiologique, la durée et les conditions de conservation relèvent de la seule responsabilité de lutilisateur et ne doivent pas dépasser 16 heures à 25°C.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ne pas congeler
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Ampoules en verre de type I de 10 mL et 20 mL
Flacons en verre de type I ou II de 10 mL, 20 mL, 50 mL, 75 mL, 100 mL, 150 mL, et 250 mL avec bouchons en élastomère chlorobutyl ou bromobutyl.
Boîte de de 1 flacon en verre de 100 mL avec nécessaire dadministration ((seringue de 200 mL pour injecteur AN (polypropylène), raccord, canule de remplissage) et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety).
Boîte de de 1 flacon en verre de 150 mL, avec nécessaire dadministration ((seringue de 200 mL pour injecteur (AN) (polypropylène), raccord, canule de remplissage) et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety).
Boîte de de 1 flacon en verre de 100 mL avec nécessaire dadministration ((seringue de 200 mL pour injecteur Medrad Stellant (ME) (polyéthylène téréphtalate), raccord, perforateur) et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety).
Boîte de de 1 flacon en verre de 150 mL, avec nécessaire dadministration ((seringue de 200 mL pour injecteur Medrad Stellant (ME) (polyéthylène téréphtalate), raccord, perforateur) et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety).
Boîte de 1 flacon en verre de 100 mL pour injecteur CT-Exprès avec nécessaire dadministration (set patient (polyméthacrylate butadiène styrène) + perforateur (polyméthacrylate butadiène styrène) + cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)).
Boîte de 1 flacon en verre de 150 mL pour injecteur CT-Exprès avec nécessaire dadministration (set patient (polyméthacrylate butadiène styrène) + perforateur (polyméthacrylate butadiène styrène) + cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)).
Boîte de 1 flacon de 50 mL avec seringue et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety).
Flacons multidoses en verre de type I ou II de 200 mL et 500 mL avec bouchons en élastomère chlorobutyl ou bromobutyl.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Pour percer le bouchon et aspirer le produit de contraste, il est recommandé dutiliser une aiguille canule. Le produit de contraste doit être aspiré dans la seringue juste avant son utilisation.
Les conditionnements des produits de contraste ne sont pas destinés aux prélèvements de doses multiples, excepté les flacons de 200 mL et 500 mL en présentations multidoses.
Instructions pour lutilisation multipatients à partir de récipients de 200 mL et plus :
Le produit de contraste doit être administré au moyen d'un injecteur automatique agréé pour des utilisations multiples, ou selon une autre procédure approuvée garantissant la stérilité du produit de contraste.
Le bouchon du flacon doit être percé une seule fois.
La connexion entre l'injecteur et le patient (ligne patient) doit être changée après chaque patient.
Les tubulures de connexion et/ou tous les consommables du système d'injection doivent être jetés dès que le flacon de produit de contraste est vide, ou 16 heures après la première ouverture du récipient.
Les instructions du fabricant du dispositif doivent être respectées.
16 heures après première ouverture, tout produit de contraste non utilisé contenu dans le flacon doit être éliminé.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
7 RUE LEONARD DE VINCI
91300 MASSY
FRANCE
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 337 931-3 5 :10 mL en ampoule (verre).
· 34009 337 933-6 4 : 20 mL en ampoule (verre).
· 34009 354 691-7 5 : 10 mL en flacon (verre).
· 34009 354 692-3 6 : 20 mL en flacon (verre).
· 34009 337 934-2 5: 30 mL en flacon (verre).
· 34009 337 935-9 3 : 50 mL en flacon (verre).
· 34009 337 936-5 4 : 75 mL en flacon (verre).
· 34009 337 937-1 5 :100 mL en flacon (verre).
· 34009 337 938-8 3 : 150 mL en flacon (verre).
· 34009 337 939-4 4 : 200 mL en flacon (verre).
· 34009 337 940-2 6 : 250 mL en flacon (verre).
· 34009 302 822 4 3: 500 mL en flacon (verre).
· 34009 301 880 9 5 : 100 mL en flacon (verre) avec nécessaire dadministration (seringue de 200 mL pour injecteur AN (polypropylène), raccord, canule de remplissage) et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety) ; boîte de 1.
· 34009 354 694-6 5 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaire dadministration (seringue de 200 mL pour injecteur AN (polypropylène), raccord, canule de remplissage) et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety) ; boîte de 1.
· 34009 301 881 0 1: 100 mL en flacon (verre) avec nécessaire dadministration (seringue de 200 mL pour injecteur ME (polyéthylène téréphtalate), raccord, perforateur) et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety) ; boîte de 1.
· 34009 355 111-4 0 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaire dadministration (seringue de 200 mL pour injecteur ME (polyéthylène téréphtalate), raccord, perforateur) et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety) ; boîte de 1.
· 34009 301 881 1 8 : 100 mL en flacon (verre) avec nécessaire dadministration (set patient pour injecteur CT-Exprès (polyméthacrylate butadiène styrène) + perforateur pour injecteur CT-Exprès (polyméthacrylate butadiène styrène) + cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.
· 34009 301 881 2 5 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaire dadministration (set patient pour injecteur CT-Exprès (polyméthacrylate butadiène styrène) + perforateur pour injecteur CT-Exprès (polyméthacrylate butadiène styrène) + cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.
· 34009 339 913-2 6 : 50 mL en flacon (verre) avec nécessaire dadministration (seringue (polypropylène) + cathéter IV (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>
<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<{JJ mois AAAA}>
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
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